Les débouchés professionnels à Sainte-Marie-La-Grand-Grange

« NOS QUATRE FILIÈRES PROFESSIONNELLES

OFFRENT DES DÉBOUCHÉS À TOUS LES ÉLÈVES »

Sollicité par le Progrès, Gilles BUGNAZET en
Gilles_Bugnazet
charge du Lycée professionnel privé
La Grand’Grange, met l’accent sur la
chance qu’ont les élèves, à l’issue de leur
cursus, de pouvoir intégrer rapidement le
monde de l’entreprise.

Quels sont les atouts d’une scolarité effectuée au LPP La Grand’Grange ?

C’est la possibilité de choisir quatre filières que sont :
l’électrotechnique, la mécanique, la maintenance et
les métiers du bois. Pour cette dernière, nous sommes
le seul établissement scolaire de la région à proposer
cette formation. Pour les 180 élèves que nous
accueillons, nous leur proposerons un projet pour les
motiver dans le choix de leur orientation. Cela passera par une Semaine banalisée,
prévue du 14 au 18 octobre, où ils auront l’occasion de découvrir différentes entreprises
du secteur d’activité qui les concerne. Nous nous rendons aussi au Salon des étudiants
pour les élèves en formation BTS des métiers du bois, mais aussi à la Formation de
l’enseignement supérieur de l’UIMM (Union industrielle des métiers de la métallurgie),
ainsi qu’aux Journées des industries technologiques de la Loire. Nous accueillons
également des professionnels directement au Lycée pour parler de leur métier aux
élèves.

Vous proposez donc une scolarité particulièrement attrayante ?

Nous apportons toujours des innovations pratiques. Ce sera le cas pour nos élèves de
Bac pro avec l’aide de la section des métiers du bois et le partenariat avec l’enseignant
des arts appliqués et un architecte. Ils pourront conduire la réalisation d’un foyer sur le
site du Lycée professionnel. Ce type d’action est bénéfique, car ensuite les élèves sont
davantage respectueux des lieux. C’est aussi dans le cadre d’une convention passée
avec le Centre social de Lavieu que nous pourrons accueillir des jeunes pour une
découverte des métiers du bois. À partir de novembre, chaque mercredi après-midi, ils
auront une approche avec trois heures d’initiation.

Les métiers du bois ont donc le vent en poupe ?

Il faut savoir qu’aujourd’hui c’est une filière d’avenir avec une progression de plus de
400 % de maisons bois construites. C’est énorme. Et pour les élèves que nous scolarisons,
c’est la possibilité offerte de préparer, après leurs trois années de Bac pro, un BTS en deux
ans au sein de notre établissement.

Avez-vous d’autres initiatives pour cette année scolaire ?

Pour intéresser les élèves, nous avons déjà programmé plusieurs visites thématiques. Les
étudiants de la filière électrotechnique se rendront à l’atelier maintenance de la SCNF
à Oullins. Ceux de la filière bois découvriront l’entreprise Martignat à Firminy, Béal à
Saint-Chamond et Dérieux à Dunières. Ceux de la filière mécanique visiteront l’entreprise
SCEMM à Saint-Etienne. Tous nos élèves de classe de seconde se rendront à la centrale
nucléaire de Saint-Alban. Il y aura la visite du musée d’Art moderne à Saint-Etienne et
du site Le Corbusier à Firminy.

Opter pour la voie professionnelle est donc un gage de réussite pour intégrer le monde

de l’entreprise ?

Les industriels de la région qui accueilleront nos élèves pendant vingt-deux semaines sur
les trois années de scolarité leur offrent une opportunité d’embauche après l’obtention
du Bac pro, car ils sont très pourvoyeurs d’emplois. C’est pourquoi nous travaillons aussi
beaucoup pendant l’année à l’immersion au sein du Lycée professionnel avec les
collégiens de classe de 3e du Collège Sainte-Marie. C’est leur offrir un véritable éclairage
sur les métiers manuels et les guider dans leur choix futur.
Avec l’autorisation de Jean MONNERY Le Progrès

Le coin du poète Octobre 2013

Entre rue Mondragon et rue Pasteur

Cinquante ans ont passé ,
Beaucoup d’élèves vous ont rencontré.
Vous avez vu beaucoup de professeurs,
Qui comme vous travaillaient avec ardeur,
Afin que tous les élèves apprennent
Le métier qui leur convienne.
Vous avez oeuvré pour que tous s’enrichissent d’un bon esprit,
Qui les aiderait dans la vie .
Les murs de la GG aussi, sont imprégnés de votre passage ,
Vous avez effectué de nombreux ouvrages :
En consacrant une grande partie de vos congés ,
A réparer les batiments les plus usés :
Changeant les vitres après la grêle ,
Et repeignant les murs qui pèlent ;
Avant d’aller faire un petit séjour ,
En Oisans, pour voir un lever de soleil annonçant le jour …
Ici, entre rue Mondragon et rue Pasteur ,
Cinquante ans après , il y a toujours un pasteur ,
Qui reçoit jeunes et anciens avec douceur :
Un petit mot, un conseil, un sourire ,
Tout ces réconforts que l’on oublie de dire …
En souhaitant qu’il reste ici encore longtemps ,
Pour vivre toujours de beaux printemps .
Ici, entre rue Mondragon et rue Pasteur …
Amicalement ! Louis CROZET 32ème
en hommage au Père Pupier pour ses 50 ans de présence
à la Grand-Grange 1952/2002

Présence Jésuite à Saint-Etienne

Mais aussi au LEP Ste Marie -la Grand-Grange

Ces huit jésuites, répartis entre les quartiers de Montreynaud et Tarentaize, sont très
impliqués dans l’éducation, mais aussi la solidarité, en étant présents dans des
établissements scolaires et associations.
L’élection de l’Archevêque de Buenos Aires, Mgr BERGOLIO comme Pape, a mis
l’ordre de la Compagnie de Jésus,( les Jésuites), sous les projecteurs. Et pour cause, le
Pape François est un des leurs.
Ils sont 19 000 Jésuites répartis dans le monde, dont huit à Saint-Etienne. Ils vivent dans
deux appartements, l’un dans le quartier de Montreynaud, l’autre à Tarentaize.
Les Jésuites, dont l’ordre a été créé en 1540 par un Espagnol, Ignace de Loyola, sont
arrivés dans le département il y a 160 ans.
Très impliqués dans le domaine de l’enseignement, ils sont à l’origine de l’implantation
de certains établissements scolaires dans lesquels ils sont toujours présents.
Leur installation coïncide avec la création de l’établissement Saint-Michel en 1851. Cet
externat s’est développé sous l’impulsion des Jésuites vers les années 1950-1960.
Aujourd’hui ils ne dirigent plus l’établissement, mais deux d’entre eux sont toujours
présents. Le père Michel Barthe-Dejean travaille avec l’équipe pastorale et le Père
Olivier de Framond est responsable des classes « prépas ».
Pere-jesuite-saint-etienne

En haut : Frère Edouard Guignard, pères Yves Brasseur, Pierre Iratsoky, Pierre Jubert,
Olivier de Framond
En bas : frère Hervé Nick, pères Jean-Marie Carrière, Thang Nguon, Michel Barthe-Dejean, André Gilardi

 

À l’origine du lycée professionnel Le Marais Sainte-Thérèse, on trouve aussi des Jésuites.
Aujourd’hui, ils sont toujours présents avec le Père Thang Nguon , qui est l’adjoint du
directeur tout en étant le Supérieur de la communauté des Jésuites de Saint-Étienne.
Hervé Nicq, un étudiant en stage dans ce lycée pour deux ans, s’est vu confier la
responsabilité de la formation humaine et de l’aumônerie.
À Saint-Chamond, l’institution Sainte-Marie La Grand’Grange a été fondée par les
Frères Maristes. Depuis 2009, cet établissement est rattaché au réseau Jésuite :
Ignace de Loyola Éducation. Le Père Yves Brasseur, arrivant de Marseille, vient d’y être
nommé pour participer à la pastorale de cet ensemble scolaire.
Les Jésuites sont aussi très impliqués dans l’association forézienne d’écoles de
production (AFEP), qui forme des jeunes de 15 à18 ans (souvent en échec scolaire)
dans les domaines de la mécanique et de la chaudronnerie. Les Pères de Framond
et Barthe-Dejean assurent, avec des bénévoles, l’enseignement de la culture
générale.
Les Jésuites sont aussi très présents à Montreynaud. Le Frère Edouard Guignard a
créé l’Accueil solidarité insertion Montreynaud (ASIM). Celui que l’on surnomme l’Abbé
Pierre de Montreynaud reçoit dans cette structure 60 à 80 personnes par jour,
marginalisés et migrants. Autour d’un repas, l’ASIM les accompagne dans leurs
démarches administratives, dans la recherche d’un emploi, ou dans l’accès aux soins.
«Nous essayons d’être libres et disponibles pour aller où les autres ne vont pas »,
souligne le Père Pierre Jubert, ministre (ndlr:l’intendant) de la Communauté des
Jésuites à Saint-Étienne.
Mais les jésuites sont répartis à travers le monde et travaillent dans des domaines très
différents et en particulier avec les plus pauvres (Service Jésuite des Réfugiés), accueil
d’enfants de bidonvilles pour l’éducation, aussi bien que des universités. Ils sont
facilement envoyés dans d’autres pays, selon les besoins et ne sont pas cantonnés
dans le même travail tout au long de leur vie.

Fiers du Pape François

La formation des Jésuites dure entre 10 etPape-Francois
15 ans : philosophie et théologie, mais aussi les
sciences sont au programme. Ils effectuent aussi
des stages dans les différentes communautés à
travers le monde. « Nous nous mettons au service
de l’homme dans son épanouissement »,
souligne le Père Jubert qui travaille à la paroisse
Saint-Mathieu à Saint-Étienne.
En France, les Jésuites sont nommés dans les
territoires par leur Provincial. Ils dépendent
ensuite de l’Évêque du Diocèse. À Saint-Etienne,
ils participent à des conseils diocésains de
Mgr LEBRUN, Évêque de Saint-Etienne.
 
Les Jésuites ne cachent pas « leur grande fierté » deva-illumine-le-coeur-du-monde
voir l’un des leurs, élu Pape. « Nous allions nous mettre
à table lorsque nous l’avons appris. Ce fut un grand
bonheur. Nous avons débouché une bouteille »,
confie le Père de Framond. « Beaucoup de personnes,
pas seulement des Chrétiens, nous ont appelés pour
nous dire qu’ils étaient contents. », se réjouit le Père
Jean-Marie Carrière , professeur à la faculté Jésuite
de Paris. « Il n’a pas un style mondain », insiste le
Père Brasseur. Les Jésuites ont un rapport particulier
avec le Pape. En plus des voeux habituels, ils sont les
seuls à prononcer un vœu d’obéissance au Pape qui
peut les envoyer à l’autre bout du monde s’il y a des
nécessités.
Estimant que « l’Église a besoin d’être réformée », les
Jésuites attendent du Pape François une gouvernance « plus collégiale qui écoute et
entend les communautés composées des évêques et des fidèles», avec un cadre de
vie plus simple.
Avec l’autorisation du Progrès
et la participation du Père Yves Brasseur
Loyola

Samedi 21 septembre l’amicale à Coise

L’Amicale s’est rendue à Coise, sur la tombe duplaque-pere-pupier-coise
Père Gabriel Pupier afin d’y déposer une plaque
commémorative, en remerciements de toutes ces
années consacrées à l’éducation des Jeunes et au
rayonnement de notre Ecole. Sa famille s’est
spontanément jointe à nous dans ce recueillement.
Bernard Mérieux tout d’abord, rappela l’objet de
notre rassemblement, ensuite ce fut au tour de
Gaby Duplomb de conduire la cérémonie, partagée
en moments de prières personnelles et prières
communes préparées par ses soins .
Merci à Gaby “l’ancien Vicaire” du Père Pupier qui
dans ces moments particuliers, nous a aidés à vivre ces instants d’émotion, encore
merci.
Après la dépose de la plaque sur la tombe, assurée par notre Président et Jean
Callet , nous avons pu prolonger nos échanges avec la famille Pupier autour d’un bon
café, très apprécié en cette fin de matinée illuminée par un très beau soleil.
Encore un grand merci à la Famille pour leur présence et gentillesse tout à fait dans
le prolongement des grandes qualités humaines qui caractérisaient notre cher père
Gabriel Pupier.
Enfin prompt rétablissement à son neveu Robert Guinand hospitalisé.
Jo Courtine 30ème
Anciens-grand-grange-a-coise-pere-pupier

Des Nouvelles des Anciens Octobre 2013

courrier

De Paul SEYTRE, 30e Promo : « Merci encore pour “L’Echo”, ce noble fil conducteur qui
perpétue bien le lien avec notre École. Une bienveillante information téléphonique
m’a ainsi permis de rejoindre l’Église Saint-Pierre afin d’assister aux funérailles de notre
cher Père PUPIER. Un moment que je tenais à partager avec tous les Anciens et Amis
de La Grand’Grange. Toute mon amitié également à Jean CALLET, durement éprouvé.
Un bel hommage rendu à son épouse dans ce numéro.
Que de souvenirs et d’émotions rassemblés dans ces pages que je vais conserver
précieusement. »
De Guy FAURE, G.G. 1952-1956 : « J’ai été choqué d’apprendre par “L’Echo” le décès
du Père PUPIER. Puis ce sentiment s’est transformé par de l’émotion et aussi par de la
nostalgie. Ma promotion a connu La Grand’Grange à l’automne 1952. Le
Père PUPIER était le nouveau Directeur, et j’étais un nouvel élève. Que de souvenirs
remontent dans mon esprit. Il m’a guidé pour trouver l’amour de Dieu et de mon prochain.
Je lui dois beaucoup. J’ai beaucoup d’émotions. La Grand’Grange a été ma
maison pendant quatre ans. Amicales salutations. »
De Henri BENIERE, 6e Promo : « Mille excuses pour le retard apporté au versement de
ma cotisation. J’ai eu beaucoup d’ennuis : décès de mon fils Jean-François, 36e. Ma
santé n’est pas florissante. »

Le Carnet de Famille Octobre 2013

Notre carnet de famille c’est aussi faire partager quelques instants
de Bonheur, transmettez à votre Amicale ces moments privilégiés

joie-de-la-naissance

 

 

Agathe, née le 4/9/2013, petite-fille de J.L. LOUAT, 32e.

joie-eternelle

 

 

Jean PACCALET, frère de Henri ancien Directeur du Lycée et de Yves 27e, le 17 juin.
Madame Manou PETIT, belle-soeur de Jacques PETIT, Président de l’Association
Immobilière Sainte-Marie La Grand’Grange, le 29 juillet.
André MERIEUX, frère de Bernard, 34e le 25 juin.
Madame BACHSCHMIDT, grand-mère de Yannick MEYER, 65e,le 23 juillet.
Madame BRUSCOLI , maman de Robert 34e ancien professeur le 24 juillet.
Madame TCHENG, belle-mère de Jean GARNIER, 26e, le 25 août.
Jean-Pierre PEINETTI, 28e Promo, le 30 août.
Elliot PENEL, élève de 5ème à Sainte-Marie, fils de Patrice 59e et frère de Valentin en
1ère Bac Pro MEI ,le 1er octobre.

Billet Spirituel octobre 2013

Pere_pupier

Le changement… c’était il y a 44 ans.
On parle beaucoup actuellement de « monde en
recherche », de monde « en mutation » ; certaines
expressions pour désigner ce soi-disant nouveau
monde sont même si compliquées qu’il faudrait se
livrer à une véritable et longue, longue étude pour
deviner, si peu, ce que l’on a voulu dire.
Ce n’est pourtant pas seulement de nos jours que
l’on nous dit que « les jours se suivent et ne se
ressemblent pas », et il suffit d’avoir quelques
connaissances historiques (Oh ! si peu) pour se
rendre compte que depuis l’éternité des temps le
monde est en marche, à des vitesses plus ou moins
grandes, mais en marche tout de même.
Alors pourquoi affirmer si haut une vérité de
La Palisse ? Bien inutile. Il me semble, par contre,
nécessaire d’affirmer la nécessité de marcher sans
cesse, personnelle et avec les autres, et surtout la
nécessité d’être en état de disponibilité continuelle pour faire face à l’évènement,
fut-il le plus imprévu. En ce domaine, comme dans le domaine de la circulation, la
tentation est grande de faire des « excès de vitesse » et, sinon d’atteindre, du moins
de friser la catastrophe.
Il me souvient d’avoir lu jadis une phrase de Georges DUHAMEL : « Il faut savoir piquer
des « peut-être » aux ailes de tous ses projets ». C’est du simple bon sens, de ce bon
vieux sens paysan qui faisait dire à une alerte septuagénaire : « On me dit qu’il faut
tout changer ; depuis que je suis au monde, je l’ai souvent entendu, et j’en ai vu
changer des choses, et, chaque fois, on trouve que rien ne va ».
C’est aussi ce bon vieux sens paysan qui fait dire aux gens sensés, lorsqu’on leur
demande : « Que ferons-nous demain ? », la seule réponse qui convient : « ON
VERRA ».
L’essentiel, c’est justement de VOIR demain, non de le prévoir ; c’est d’être prêt pour
cet inconnu qu’est demain, de pouvoir lui faire face sous quelque forme qu’il se
présente, physiquement et moralement.
Si demain est une abondance de joie, qu’on soit capable de l’accueillir avec des
yeux d’enfant émerveillé ; s’il est un amoncellement de souffrances, qu’on soit
capable de les porter, sans les subir ni les refuser.
J’avoue mal comprendre ceux qui ont l’inquiétude du lendemain, comme si le Christ
ne nous avait jamais dit : « A chaque jour suffit sa peine » et « Ne vous préoccupez
pas du lendemain ». Aujourd’hui, c’est la préparation de demain, ce doit être la
présentation de demain ; et ce ne le sera que dans la mesure où on fait aujourd’hui
ce qui doit être fait aujourd’hui. Demain, on fera le travail de demain ; et chaque
homme a le devoir d’agir ainsi, et chaque génération, et chaque époque…
Voilà la vraie mutation, la vraie recherche, le vrai changement.
Je pense que le grand péché pour les hommes, pour chaque homme en particulier,
c’est de s’installer comme si demain était semblable à aujourd’hui, mais aussi de
vouloir créer demain avant d’avoir vécu aujourd’hui. On ne peut vivre sa joie
d’aujourd’hui si on pense aux souffrances de demain, et on ne pourra vivre sa
souffrance demain que si l’on a vécu intensément sa joie aujourd’hui.
Comprenne qui pourra, j’ai dit ma pensée ; je ne suis ni un intellectuel, ni un
philosophe, je suis fils de paysan et surtout fils de Dieu.
Père Gabriel Pupier, Octobre 1969