Autour de la stèle du souvenir

Nous voici réunis devant notre Stèle rénovée. De ces noms gravés dans le marbre jaillissent de nombreux souvenirs propres à chacun de nous, Anciens Élèves.stele_grand_grange2Stele_grand_grange

Deux époques différentes réunies dans une même destinée. Un siècle de dévouement. La Grand’Grange a rencontré deux grandes personnalités, deux Grands Educateurs, le Père TARDY et le Père PUPIER. Ils ont travaillé avec succès dans le prolongement de l’œuvre des Frères des Écoles chrétiennes, les Fondateurs. Entourés de Collaborateurs dévoués : nos Professeurs, ces artistes ont accompagné tant de générations d’apprentis dans l’art de créer et de façonner la matière. Patiemment près de leurs élèves, ils ont lentement transmis leur talent. Ce sont aussi ces Éducateurs que nous honorons dans le souvenir.

Souvenons-nous de tous ces passionnés de l’éducation et de la formation professionnelle disparus depuis longtemps. Ils ont par leur persévérance convaincu tant de jeunes élèves d’apprendre et d’aimer le métier choisi. Ils ont persuadé tant de générations que le travail et la formation professionnelle en général pouvaient être attractifs et porteurs de satisfactions en leur offrant de belles carrières.

 priere_grand_grange2Aujourd’hui, nous portons encore dans nos cœurs la douleur et la tristesse de celui qui nous a quittés et dont la présence nous manque. Durant de longues années,nous avons partagé des instants de sa vie. Nous l’avons tout particulièrement connu et avons souvent échangé ensemble. Le Père PUPIER, un Prêtre tolérant, un homme exigeant, un ardent bâtisseur. Il a marqué l’histoire de La Grand’Grange, mais encore plus nos cœurs et nos esprits, car il était toujours à l’écoute des autres. Au long de ces 35 années de vie ardente à La Grand’Grange, il avait tissé des liens forts avec ceux qui l’approchaient, et ils étaient nombreux : élèves, parents, éducateurs, amis, brancardiers de Lourdes, paroissiens. Dans les deuils ou les difficultés, dans les joies de la vie familiale ou simplement dans la vie de tous les jours ; il savait aussi, bien s’adapter en apportant le réconfort aux accidentés de la vie,qu’en partageant les joies de tous les instants. Il fut pour La Grand’Grange et notre École un grand éducateur. Souvent, il rappelait à ses élèves : « Vous êtes là pour apprendre à apprendre, vous devez apprendre à vivre en homme debout. » Son rayonnement fut sans limites. Il avait un don : savoir écouter les autres. Qui ne connaissait le Père PUPIER ? Il y avait dans ses propos tant de foi et d’espérance. Son visage ,désormais gravé sur cette stèle nous rappellera l’immense travail accompli, quelquefois aux détriments de sa santé.
Que tous ceux qui l’ont connu et apprécié conservent gravé au fond de leur cœur le visage de ce Pasteur exceptionnel.
Souvenez-vous du Père PUPIER et prions pour lui et le repos de son âme.

Des Nouvelles des Anciens Mars 2014

Courrier

Henri COL, 21e : « Pour des raisons de santé, je ne pourrai assister à l’Assemblée générale. Ci-joint  ma cotisation. »
Les Anciens de l’Amicale présentent leurs condoléances à Madame COL ; Henri est décédé le jour de ses 80 ans, le 21décembre.
Henri CHAMBOLLE, ancien Professeur de menuiserie : « Je m’excuse de ne pouvoir être des vôtres le 17 novembre. Amitiés à tous et à mon ami Jean CALLET dont je partage la peine. Ci-joint ma participation. »
François ROCHEBLOINE, 32e : « Quelques problèmes de santé m’empêcheront d’être à l’Assemblée générale. Ci-joint ma cotisation. »
Gérard BRAYET, 31e : « Il ne me sera pas possible d’être avec vous le 17 novembre. Amitiés. »
Bernard TRANCHANT, 24e : « Je serai absent ce dimanche 17 novembre. Je vous souhaite de passer une bonne journée. Ci-joint ma cotisation. »
André BARNIER, 33e : « Voici ma nouvelle adresse. Tout en ayant encore une petite activité et personne pour la suite. Ci-joint ma cotisation. »
Marc BISSARDON, 65e : « Merci pour votre Bulletin. Félicitations pour les bons résultats. »
Paul MOULIN, 30e : « Une nouvelle fois je suis désolé de ne pouvoir participer à cette Assemblée générale. Je serai avec vous par la pensée. Amicalement. Ci-joint ma cotisation 2014. »
Mme Jean GRATUZE : « Navrée de ne pouvoir être avec vous. Ci-joint ma participation. »
Henri PACCALET : « Bonne journée à tous. Ci-joint ma participation pour recevoir le Bulletin. »
Pierre CHILLET, 31e : « Je regrette de n’avoir été présent le 17. Bonne fin d’année à tous. Ci-joint ma cotisation. A bientôt. »
Gérard GALLAND, 51e : « Merci de nous faire relire quelques billets spirituels du passé, que nous ne connaissons pas. Bonnes fêtes de fin d’année à l’équipe du Bureau. »
Bernard BOULON, 31e : « Je vous adresse mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Ci-joint ma cotisation. »
Jean-Philippe CHOMIENNE, 48e : « J’ai des problèmes de santé. Je n’ai pu assister à l’Assemblée générale des Anciens. Ci-joint ma cotisation. »
Claude ESCOT, 22e présente ses meilleurs vœux pour 2014 ci- joint ma participation.

 

Le Carnet de Famille Mars 2014

Notre carnet de famille c’est aussi faire partager quelques instants
de Bonheur, transmettez à votre Amicale ces moments privilégiés

joie-de-la-naissance

Noah, petit-fils de Henri Boncompain 39°, le 28 décembre 2011
Mélinda au foyer de Nicolas Berne 69°, le 20 janvier 2014
Emma et Jeanne au foyer de Julien Fayolle 67° nées le 4 février 2014

joie-eternelle

Joannes BISSARDON, papa de Marc 65, le 08 octobre 2013.
Roseline GRANOTTIER, maman de Chantal PEYRARD Secrét. Direction, le 14 octobre
Geneviève CALLET, sœur de Jean 19e, le 11novembre
Paul BOYER, 29e, le 05 décembre
Janine NICCOLI, sœur de Bernard ANGENIEUX  28e, le 18 décembre
Henri COL, 21e, le 21 décembre
Thérèse GENEST, belle-maman de J.L.CHAIZE professeur, le 21 décembre
Jeanne CHARREYRON, belle-maman de André LEGAT 32e, le 31 décembre
Jean MONNERY, journaliste au Progrès, toujours fidèle à nos AG, le 31 décembre
Madame Alice GOUY épouse de Joannès 25e, le 12/02/14

Billet Spirituel mars 2014

Temps du Carême et temps de purification.

pere-pupier-nbEt bientôt la résurrection de Jésus-Christ, et par voie de conséquence la nôtre. Mais y croyons-nous encore ? Des sondages nous apprennent que la moitié de ceux qui se disent chrétiens ne croient plus à la résurrection des morts et fondent tout sur la vie terrestre… l’éternelle histoire du paradis terrestre.
Le bonheur : un grand mot et seulement un grand mot derrière un beau portail enguirlandé de belles fleurs… des fleurs du mal.
Des lendemains qui chantent… et qui sont suivis d’autres lendemains de pleurs et de grincements de dents.
Jérémie osait crier au peuple de son temps : « Heureux celui qui met son espoir dans le Seigneur ».
Et Jésus nous crie : « Heureux les pauvres, heureux ceux qui pleurent, heureux ceux qui sont haïs par les autres, heureux ceux qui ont faim… ». Il est certain qu’il est difficile à d’autres qu’à des pauvres de pouvoir entendre ce message ; pas étonnant que l’Évangile ait été d’abord entendu par les esclaves, les déshérités et les laissés pour compte. Encore que ceux-là faisaient partie de la

pauvreté du monde sans le vouloir, par force ou par obligation.
Ce fut d’ailleurs peut-être bien leur chance.
Pour nous la seule solution est de découvrir la pauvreté dans un monde de richesses, dans une société… qui est le portail dont j’ai parlé : des guirlandes, du flonflon, du bruit, de la musique… et rien derrière : le vide… pire encore, le néant.
Comment pourrions-nous être pauvres ?
Qu’est-ce que cela veut dire : être pauvre ?
Je ne pense pas, du moins, c’est mon avis personnel, qu’être pauvre, c’est de ne rien posséder, de refuser tout bien-être, de regarder toutes les beautés et toutes les générosités de la nature comme choses à éliminer.
Le livre de la Genèse nous dit : « Dieu créa l’homme et la femme ; il les mit dans le paradis terrestre en leur disant : Tout ça, JE VOUS LE DONNE, pour que vous en profitiez et que vous le fassiez fructifier. »
Le « JE VOUS LE DONNE » : voilà la pauvreté.
Dieu nous a tout donné, rien ne nous appartient et dès que nous faisons quelque chose « nôtre », nous avons perdu la pauvreté… et le message de Jésus-Christ ne peut plus nous atteindre et rien de ce que nous faisons n’a plus aucune valeur.
Quand nous donnons quelque chose, ce n’est pas pour que ce soit détruit, abîmé, démoli.
S’il en est ainsi, nous en souffrons, comme si une partie de nous même était détruite, abîmée, salie, meurtrie : le péché de l’homme vis-à-vis de l’homme.
Le péché du monde, le péché des hommes, notre péché à chacun de nous, c’est de vouloir utiliser ce qui est mis à notre disposition comme étant nôtre, alors que tout nous a été donné, tout appartenant à Celui qui nous a tout donné : le péché de l’homme vis-à-vis de Dieu.
Et finalement, être pauvre, c’est supprimer le péché de nos vies ; c’est-à-dire bien utiliser ce que Dieu nous a donné à améliorer, à perfectionner, à embellir, à faire

fructifier et c’est tout ce qui est en nous, autour de nous, devant nous, derrière nous, c’est tous ceux qui sont avec nous, devant nous et derrière nous.
Être pauvre, c’est découvrir que le grain de sable que nous sommes est capable d’infini et qu’il n’a pas le droit de distraire la moindre parcelle de sa puissance pour son propre compte et son propre plaisir.

Être pauvre, c’est être les mains vides devant Dieu et le reconnaître.

Père G. PUPIER, avril 1977